Les 7 cycles de l’être

Tome Scènes

ACTE I – L’univers et les particules

le Cycle de l’Etre énergétique

DU NEANT …

Dans le sein infini, immobile, incalculable et froid du Néant, des ruptures à l’équilibre prennent de gigantesques proportions et font surgir les univers …

Les Univers naissent continuellement des innombrables pores du corps de Visnu et disparaissent aussi vite qu’une bulle d’air qui éclate à la surface des eaux.
Brahma Vaivarta Puruna rapporté par Mircea Eliade, Images et symboles p. 87

Prologue

Comme tous les autres, notre Univers s’origine du Néant dans les remous duquel tous sont conçus et tous reviennent.
Précédant sa naissance, notre Univers connaît donc sa gestation dans le Néant selon un processus que tentent d’expliquer diverses théories scientifiques1 qui toutes devraient pouvoir rendre compte non seulement de la formation d’un flux mais de sa pérennisation grâce à trois types de particules(ou deux types de particules passant par trois états successifs2).

 Selon la théorie du Big-bang, il y a quinze milliards d’années, dans l’immensité indolente du Néant, un écart à l’équilibre,  une fluctuation ou une chiquenaude dans le vide (il se passe quelque chose plutôt que rien) créent un déséquilibre, une distorsion  et un point de condensation allant croissant et se transformant en une bulle d’énergie infiniment petite et hyperdense (temps de Planck : la Grande Unification des forces) atteignant des milliards de milliards de milliards de degrés, bulle d’énergie dont les constituants s’annulent en éléments énergétiquement symétriques3 (et de plus en plus énergétiques au fur et à mesure de l’inexorable compression) pour atteindre finalement son point de rupture et  exploser (temps 0 des astrophysiciens) en une fulgurante déflagration,  le fameux big-bang, projetant dans le vide des myriades de particules et d’antiparticules4,  étape capitale de la gestation de l’Univers.

Entrée en  inflation,  la boule de  feu incandescente  s’expanse donc multidimentionnellement en un champ d’ondes lumineux concentrique formant au fil des deux phases d’accélération et de décélération de l’expansion et du refroidissement qui les accompagne, toutes les radiations (photons) et toute la matière (faite de matière et d’antimatière à cause de la symétrie énergétique de la boule de feu3).

C’est ainsi que la baisse progressive en température et en puissance de la dilatation – pouvant être entrecoupée de contractions intermittentes –  produit notamment les couples quarks/antiquarks, électrons/antiélectrons -ou positrons-, neutrinos/antineutrinos, proton/antiproton5 … particules polarisées symétriquement qui fusent comme des flèches à travers le vide mais qui  à cause de la chaleur et de la symétrie des polarités,  alternativement s’annihilent en lumière (photons) et réapparaissent à nouveau en particules et antiparticules de sorte que la  lumière et  la matière se transformant continuellement l’une en l’autre rendent impossible toute pérennisation d’un fluxpour la survie del’Univers.

Nous avons donc bien ici  des couples de particules complémentaires passant par trois états : séparé (particule et antiparticule), conjugué (conjonction particule-antiparticule) et unifié (photon) confirmant la mise en place du flux de l’Univers dans son principe sans pourtant que cet Univers puisse prendre forme et perdurer, chaque état unifié des particules en photons étant suivi d’un état de différenciation -par séparation- en particules et antiparticules et inversement (chaque annihilation de particules et d’antiparticules d’un certain niveau produisant sans doute à chaque fois des couples de particules-antiparticules de niveau inférieur ou supérieur), processus dont résulterait un flux éphémère voué à disparaître par le fait que les couples de particules finissent par ne plus pouvoir se former à cause du refroidissement, la tendance étant donc que tout disparaisse à nouveau dans le vide.

Avec l’expansion de la boule d’énergie et  le refroidissement qui s’ensuit, la lumière finit en effet par ne  plus être  assez intense pour se convertir en matière et antimatière : à 1000 milliards de degrés impossibilité des photons de se convertir en proton-antiproton et neutron-antineutron ; à 10 milliards de degrés impossibilité des photons de se convertir en électron-positron … Ainsi avec le temps, particules et antiparticules tendent  à s’annihiler en lumière.

Tout semblerait aboutir à cette inéluctable impasse de la matière et de l’antimatière se résolvant totalement en lumière, se résorbant elle-même dans le Néant, s’il ne persistait à chaque annihilation un surplus de matière ou de particules  finissant  par emprisonner un flux assurant la véritable naissance de l’Univers et la perpétuation de son flux.

En effet, entrainées par les mouvements éphémères et intermittent  du  flux naissant, des particules échappent à l’annihilation et finissent par matérialiser et encadrer durablement un flux dont on peut imaginer la formation comme suit : neutrinos, électrons et quarks (reliés entre eux par diverses forces ou bosons7 qui simultanément se différencient de la « superforce » de départ) se disposent et s’alignent selon leurs caractéristiques propres par rapport à celles du flux naissant qui les propulse et procède envers ces particules  à une sorte de hiérarchisation et de tri (éliminant ainsi peut-être de nombreuses autres particules apparues avant ou avec elles): prenant leur place d’après leur quanta énergétique, les particules finissent par matérialiser et jalonner un flux continu circulant entre les deux bornes que sont le  quark u et le  quark d grâce aux électrons et aux  neutrinos. Les quarks u et d  (ce dernier de masse double)matérialisent en effet deux niveaux d’énergie distincts entre lesquels s’établit une différence de potentiel rendant possible un flux ou un continuum énergétique assuré en aller et retour par les neutrinos et les électrons –et leurs anti-particules-, ces quatre  particules assurant désormais  la permanence de l’Univers et la mise en route de son cycle de développement.

Les 3 coups peuvent dès lors être frappés saluant l’avènement des quarks, des électrons et des neutrinos8  formant la trilogie magique2 lançant la flèche du temps et détenant tout le potentiel de matérialisation des mondes visibles et invisibles, le premier étant l’Univers lui-même et son Unité.

1 : comme celles du big-bang, des supercordes, d’un univers issu d’un précédant univers se repliant sur lui-même en un inexorable « big crash », d’un univers recevant l’énergie d’un autre univers entrant en contact avec lui, d’un univers en développement perpétuel ou encore trouvant dans le vide les éléments nécessaires à son développement et à son expansion à partir d’un premier point de condensation. Dans ce cas, poussé par l’explosion comme par une vague dont il ressent et capte l’effet, le Néant se contracte, s’épaissit, produisant toujours plus de particules et d’antiparticules qu’il n’en a fallu pour faire la vague précédente, les nouvelles particules, différentes ou pas, étant  toujours informées du mouvement des précédentes … de sorte que finalement l’Univers tire du Néant tout ce dont il a besoin pour son développement, accumulant l’énergie lui permettant de faire toute la matière que nous lui connaissons aujourd’hui.

2 : tout flux ne pouvant exister que grâce à un processus ternaire pour l’accompagner dans son déroulement allant de son activation à son point de résolution (passage des particules par 3 états, suites ternaires de particules, arrangements ternaires successifs …). Nous allons voir qu’après la matérialisation éphémère du flux par les suites ternaires « particules -> antiparticules -> photons » et  par les 3  « saveurs » -ou 3 générations, 3 états ou niveaux énergétiques – de chacune des particules  (ne perdurant que dans leur « saveur » la plus stable), va se constituer la trilogie quark u-boson-quark d qui sera suivie dans le cycle de l’Univers par d’autres suites ternaires assurant la persistance du flux (proton-bosonW-neutron ;  proton-neutron-deutéron ; proton-deutéron-hélium … ; cf. suite du chapitre et « Le Un » et « Le Trois » du tome Archétypes ; « La semence et la matrice » du tome Processus …).

3 : processus dont la théorie de l’unification des forces, la loi statistique des grands nombres et le principe d’indétermination d’Heisenberg tentent de dévoiler le secret.

4 : pouvant trouver dans ce vide -qui n’est pas vide- les ingrédients ou les particules et les antiparticules faisant grossir  l’Univers en masse et en volume au fur et à mesure de son expansion, vague déferlante dans le Néant montant puis descendant en énergie et en t° comme le ferait  un tsunami né de la rupture de deux plaques tectoniques continentales emportant tout sur son passage et grossissant au fil de son déploiement avant de perdre sa force, mais cela serait une autre théorie ; cf. 1.

5 : Toute la matière et l’antimatière issue des photons apparait donc au fur et à mesure de la baisse de la température et de la puissance de l’agglomérat énergétique (processus se faisant par contractions et dilatations intermittentes allant globalement vers la dilatation et le refroidissement), chaque degré atteint comportant son type de particules, d’antiparticules et d’interactions entraînant des réarrangements particulaires qui  relancent la dynamique …

6 : Hors le fait que les annihilations cessent totalement après quelques secondes (la t° passant en dessous de 10 milliards de degrés), ce processus d’annihilation dont résulterait une part de matière pour 3 milliards de photons, aurait pour origine un changement d’état du proto-univers s’extrayant du vide, changement d’état pouvant être lié à la matérialisation éphémère d’un flux par agencements ternaires successifs de particules ; cf.2 

7 : Les bosons sont d’autres types de particules ou de dipôles qui permettent la matérialisation des forces -qui se  différencient au cours de l’expansion- et donc les échanges énergétiques: photons,  gravitons, mésons, gluons … Les mésons (quark/antiquark de spin 1) sont les vecteurs de l’interaction forte liant les quarks entre eux ; les bosons W+, W- et Z° (boson de Higgs) porteurs de forces de liaison faible, rendent possible  la matérialisation du flux par leur capacité à changer la « saveur » des quarks et à briser la  symétrie (symétrie de parité et symétrie CP ; cf. rayonnement béta) …

8 : cf. ; N’oublions pas non plus de saluer les photons et de leur rendre hommage, ultime unification assurant à l’Univers son unité électromagnétique par son  continuum trinitaire (des rayons gamma aux ondes radios en passant par la lumière visible), et  illuminant le cosmos … et la conscience de chaque être à venir. (la suite dans le PDF ci-dessous)

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