Les 7 cycles de l’être

Tome Scènes

ACTE III – L’étoile et les cellules

le Cycle de l’Etre Vivant

Troisième Acte: l’Etre Vivant entre en scène sur une planète orbitant autour d’une Etoile située à 30 000 années lumière du centre de notre Galaxie, la Voie Lactée.
La Vie apparaît en effet sur notre planète Terre orbitant avec d’autres autour de notre Etoile le Soleil orbitant lui-même en périphérie d’un des bras en spirale de la Voie Lactée en laquelle le cycle de la Matière a déjà produit non seulement les molécules ou les pièces d’assemblage nécessaires au Vivant (tels que axes, roues, écrous et boulons biochimiques) mais les semences c’est-à-dire les Virus permettant d’en assurer le démarrage et la pérennité (cf. fin de Acte II). C’est ainsi que se réalise le passage du minéral au Vivant ou de l’inanimé à l’animé sur lequel nous allons tenter de lever un tant soit peu le voile pour ce qui demeure une des grandes énigmes de l’évolution.

Si la Vie -et la Mort qui ne va pas sans elle- est apparue -et apparaît certainement encore- sur des milliards de planètes appartenant à un quelconque système stellaire fait d’une étoile et de ses planètes en orbite (on estime à 150 milliards le nombre d’étoiles dans notre Galaxie autant que de neurones dans notre cerveau), nous n’en adopterons pas moins ici un point de vue de Terrien pour décrire la mise en scène de la Vie sur notre planète Terre, sans perdre de vue le reste du décor, et en premier lieu l’ensemble du système solaire (qui fait le tour de la galaxie en quelques 100 millions d’années) sans lequel la Vie sur Terre serait inimaginable.
C’est ainsi qu’il y a entre 3 et 4 milliards d’années, sous l’impulsion des semences que sont les Virus, notre planète devient une gigantesque pouponnière pour les acteurs du Vivant que sont les Cellules.

Premières entités vivantes et en mouvement autonome que la création connaisse, les Cellules deviennent les acteurs de la Vie portant l’Elément Air en pleine exaltation après que le Feu et l’Eau l’aient été dans les deux mondes précédents.

Contrairement aux molécules du cycle précédent qui se forment, évoluent et se transforment au gré du mouvement des masses gazeuses et liquidiennes galactiques dans lesquelles elles baignent et se rencontrent, transportées passivement par le flux, les Cellules accèdent à une certaine autonomie par rapport à l’environnement en se constituant un milieu intérieur grâce notamment à la formation d’une membrane.

La membrane cellulaire joue en effet ici un rôle majeur puisqu’elle sert tout à la fois à contenir et à mettre en relation (ce qui à un niveau plus complexe sera dévolu au système nerveux qui tire de cette membrane son origine): par elle, la Cellule trouve son unité de survie et le moyen de communiquer avec ses congénères et le milieu ambiant grâce auquel elle évolue.
Mais à l’instar des molécules et des particules qui les ont précédées et de toutes les formes d’existence qui les suivront, l’homme y compris, les Cellules n’en vont pas moins suivre leur cycle évolutif qui va les mener des spécimens Unicellulaires les plus simples aux spécimens Pluricellulaires ouvrant le cycle suivant des Organismes sexués.

C’est donc parmi les spécimens Unicellulaires les plus simples, c’est-à-dire les Virus, que se trouvent les acteurs premiers c’est-à-dire les semences ou les germes détenant en potentiel toutes les les fonctions du Vivant que manifestent les Cellules.

La membrane cellulaire joue en effet  ici un rôle majeur puisqu’elle sert tout à la fois à contenir et à mettre en relation (ce qui à un niveau plus complexe sera dévolu au système nerveux qui tire de cette membrane son origine): par elle, la Cellule trouve son unité de survie et le moyen de communiquer  avec ses congénères et le milieu ambiant grâce auquel elle évolue.

Mais à l’instar des molécules et des particules qui les ont précédées et de toutes les formes d’existence qui les suivront, l’homme y compris, les Cellules  n’en vont pas moins suivre leur cycle évolutif qui va les mener des spécimens unicellulaires les plus simples aux spécimens pluricellulaires ouvrant le cycle suivant des Organismes sexués.

Ultimes fruits du cycle précédent où ils ont été façonnés et finalisés à partir de ces extraordinaires molécules que sont les nucléotides et les acides nucléiques (ARN, ADN ; cf. fin de Acte II), porteurs et transmetteurs d’informations, capables de surprenants pouvoirs catalytiques, les Virus détiennent en effet toutes les potentialités énergétiques, structurelles et évolutives du Vivant qui va poursuivre son cycle à travers les Bactéries et toutes les formes de vie Unicellulaires puis Pluricellulaires jusqu’aux premiers Organismes initiant un nouveau monde.

Tout au long du cycle et depuis son départ, les Virus puis les Cellules qui en sont la forme manifestée (voir plus loin) s’orientent et se hiérarchisent d’après les deux pôles solaire et terrestre (ou inclusif et exclusif) entre lesquels circule l’énergie ou le flux animant l’ensemble du système du Vivant: les Cellules se répartissent en effet en les deux grands ensembles que sont les phototrophes et les chimiotrophes qui tirent respectivement leur énergie de la lumière et de la chimie obscure, les premières transformant le gaz carbonique atmosphérique en carbone (par photosynthèse consistant en une réduction) et les secondes transformant les molécules minérales ou organiques (par combustion lente consistant en une oxydation 1bis, Cellules phototrophes et chimiotrophes 2 et 3 en lesquelles nous reconnaissons les précurseurs des végétaux et des animaux du cycle suivant et entre lesquelles se placent certaines Cellules photo-chimiotrophes assurant la continuité du flux et la préservation de l’unité du Vivant.

Avec le Vivant et le processus énergétique qu’est le phénomène d’oxydo-réduction (respiration et fermentation), s’ouvre l’ère de la biochimie amorcée timidement mais non moins magistralement à la fin du cycle précédent.

Et si le monde du Vivant voit son énergie ou son flux matérialisés et entretenus par l’interaction entre la respiration et la photosynthèse, entre le « terrestre » et le « céleste » auxquels répondent les chimiotrophes et les phototrophes, chacun de ces ensembles voit par ailleurs son énergie et son flux entretenus par les différents niveaux d’exposition solaire ou les différents types de sols terrestres, tandis qu’à l’échelle individuelle de la Cellule, ce flux circule entre le noyau et la membrane par l’intermédiaire du cytoplasme, flux assurant les échanges et les informations entre intérieur et extérieur de la Cellule ainsi que la croissance de celle-ci. La Cellule évolue ainsi par complexification de ses fonctions dont celle de la reproduction passant de la division binaire à la mitose (division équationnelle) et de la mitose à la méiose (division réductionnelle, diminution de moitié du capital génétique ou du nombre de chromosomes) annonçant la reproduction sexuée des Organismes Pluricellulaires du cycle suivant.

C’est ainsi que gérant des informations de plus en plus complexes, la Cellule accroît le nombre et l’efficacité de ses fonctions sous l’influence de l’ensemble du système solaire et de ses planètes en orbite : là s’exercent en effet des phénomènes physiques, magnétiques et géoclimatiques marqués par l’alternance de périodes de réchauffement et de refroidissement où volcanisme et glaciation remplacent l’alternance des contractions et des expansions (explosions stellaires) du cycle précédent ayant les mêmes effets modifiant l’environnement physique et chimique du milieu.

Alors que se calment les pluies d’astéroïdes qui jusque là frappaient la surface de la Terre qu’elles rendaient totalement invivable, notre planète refroidit suffisamment pour que les eaux s’accumulent et forment les océans, tandis que la croûte terrestre désormais constituée connaît à son tour de grands bouleversements par les collisions des plaques continentales qui provoquent d’énormes dégagements d’énergie ainsi que le volcanisme qui décomposent les carbonates sédimentaires, renvoient le gaz carbonique dans l’atmosphère et entraînent l’augmentation de l’effet de serre et de la température du globe de quelques degrés, alors qu’à l’inverse, la diminution du gaz carbonique et l’augmentation de l’oxygène sont cause de refroidissement.

Les bouleversements climatiques qui alternativement détruisent massivement les espèces présentes et en relancent l’expansion sous d’autres formes, varient dans leurs effets avec le niveau d’évolution des formes de vie présentes et le nombre de niches écologiques qui, réduites au début du Protérozoïque (peu de masses continentales, océan unique), augmentent avec la formation des continents et des différents océans (bords, rives puis intérieur des terres …). La pauvreté en niches écologiques entraîne ainsi l’effacement de quasiment tous les Organismes déjà présents au cours des phases d’extinction, n’épargnant que quelques spécimens à partir desquels l’expansion repart très lentement aux périodes favorables tandis que l’augmentation des niches se produisant notamment au milieu et à la fin du Protérozoïque (formation des continents et des différents océans), font que les espèces enrichies en nombre et en variétés (adaptations, interactions, émulation, lutte pour la survie, confrontations, intégrations …), voient leur redémarrage se produire plus rapidement à partir de spécimens et d’environnements multiples qui progressent aussi d’autant plus rapidement.

L’ensemble de ces conditions globalement favorables à la formation des Micro-organismes, à leur différenciation et au franchissement de leurs différents pas évolutifs correspondant aux différentes étapes du cycle (sans que celles-ci ne soient strictement chronologiques ou de développement mathématique puisqu’il existe des phénomènes de chevauchement ou de rétrogradation par exemple), la première étape du cycle permettant son démarrage correspondant au coup d’envoi donné par les Virus. (la suite dans le PDF ci-dessous)

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Médecin et psychothérapeute, Hubert Faivre est chercheur dans le domaine de l’évolution et de ses lois à travers les données de la science et de la tradition

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