COR-HUS

Le scénario

Alors que je me trouvais dans un monde de plus en plus loufoque, agité, grotesque, grossier et dangereux, et que je me demandais comment arrêter ce cirque, un ami me proposa de jouer à un nouveau jeu, Cor-Hus, et je pris un ticket.

Une fois dans le jeu, je me retrouve dans une sorte de hall d’exposition où des écrans diffusent des scènes évoquant les conflits, les troubles et les réussites de divers pays en des commentaires et des critères inconnus de moi. Sur un de ces écrans on débat de la guerre de Russie en Ukraine en des commentaires et des arguments qui, comme sur les autres écrans, me sont totalement inconnus, étrangers au discours habituel : je me retrouve dans un monde où la Russie est les poumons, le Caucase la gorge et l’Ukraine le diaphragme. Bizarre ! Dans quel monde me trouvai-je ? Est-ce pure poésie ? Surréalisme ? Science-fiction ?

Laissant la place à un autre sujet, la scène s’arrête là et je n’en apprends pas davantage sur l’exposé des situations.

Continuant mon chemin puisque rien ne m’arrête dans ce lieu, je prends la direction indiquant l’entrée du Monde de Cor-Hus où je rencontre un personnage du nom de Dooros qui me salue et me dit que ce que je viens de voir est ce qui se passe dans Cor-Hus où se traitent les problèmes du monde selon de nouveaux paradigmes.
– Veux-tu vraiment entrer dans le monde de Cor-Hus me demande-t-il ?
A ma réponse affirmative, il ajoute :
– Entrer dans Cor-Hus, c’est entrer dans le corps imaginaire de l’humanité.
– A quoi ressemble-t-il ce corps imaginaire ?
Plutôt qu’une réponse, j’ai droit à une salve de questions :
– Comment imagines-tu le genre de monde dans lequel tu veux vivre ? Quel monde aimerais-tu partager avec le reste de l‘humanité ? Sur quelles valeurs l’établirais-tu ? Quelles relations y entretiendraient les pays ? Les citoyens ? Alors que je peine à suivre le rythme des questions, le personnage ajoute :
– Ne cherche pas ! Cor-Hus a la réponse à tout cela puisqu’il est conçu comme un corps qui s’auto-harmonise, un corps dont les organes sont les pays.
– La Russie étant les poumons si j’ai bien compris !
– Tout à fait ! Si tu réfléchis bien, l’humanité ne peut trouver la paix que si elle se vit comme un être planétaire dont les peuples et les nations forment le corps et ses organes, tous en interaction et dépendants les uns des autres. C’est pour l’humanité la seule façon de sortir de l’impasse du pugilat entre nations. Avec Cor-Hus on ne peut plus détruire un pays sans la conscience de se détruire soi-même ! Lire la suite :

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